lundi 22 août 2016

Physiologie de la menstruation

Physiologie de la menstruation



PHYSIOLOGIE DE LA MENSTRUATION


Ecoulement sanglant d’origine utérine qui se produit de façon cyclique, de la puberté à la ménopause.

·         Les troubles du cycle menstruel sont fréquentes en consultation gynécologique
·         Ménopause
·         Base de la contraception hormonale


·         Biopsie de l’endomètre
·         Recueil du flux mentruel par cape cervical
·         Greffe d’un fragment d’endomètre dans la chambre antérieur de l’œil d’une guenon
·         Injection de produits plastiques dans les vaisseaux utérins
·         Castration
·         Ovariectomie
·         Hypophysectomie


·         Rythme           25 à 31 jrs (28 jrs en moyenne)
avec des variations de 2 à 3 jrs d’un cycle à l’autre
régulier ou non
·         Durée              moyenne 3 à 6 jrs
maximale à J2
Lorsque la durée varie de plus de 2-3 jrs, l’ovulation n’a pas eu lieu : cycle anovulatoire.
·         Flux menstruel           liquide hématique, incoagulable
Mucus, débris endométriaux nécrosés, cellules vaginales
10 - 60 ml
¾ de sang et ¼ d’eau
Le cycle menstruel est interrompu par la gestation et la lactation.


·         dépend des œstrogènes
·         durée variable
·         débute après la desquamation superficielle de la muqueuse
·         Vers le J10, le chorion est œdémateux, la muqueuse est épaisse. 
·         dépend des oestroprogestatifs
·         durée fixe
·         débute vers le J14
·         Vers le J20      glandes utérines donnent aspect de « dentelle utérine »
le chorion oedémateux
apparition des artères spiralées
·         J25       sécrétion de glycogène dans la lumière glandulaire
Apparition de cellules déciduales dans le chorion
·         Vers J27-J28               résorption de l’œdème
Baisse brutale de l’épaisseur de la muqueuse
·         durée 4 jrs
·         couche superficielle et artères spiralées sont éliminées
·         Reconstitution de la couche superficielle au cours du cycle suivant.

·         Vaisseaux de l’endomètre
Les artérioles basales ne se modifient pas au cours du cycle
Les artères spiralées irriguent la couche fonctionnelle de l’endomètre par un réseau capillaire
La croissance des artères spiralées sous l’influence de la progestérone est rapide
L’existence de nombreuses anastomoses artério-veineuses dans la couche fonctionnelle, apparues pendant la phase lutéale fonctionnelles à la période menstruelle.
·         La menstruation est un clivage hémorragique de la muqueuse utérine, réalisé par le jeu de spasme artériel et anastomoses artério-veineuses.
·         L’arrêt du flux menstruel
L’hémostase est assurée par la fermeture des brèches vasculaires
L’obstruction des artères spiralées est assurée par 3 phénomènes
            Contraction du myomètre
            Obstruction des cellules nécrotiques
            Et prolifération endométriale


·         la maturation du follicule de DE GRAFF qui comprend     
La thèque externe, conjonctivale
La thèque interne, qui sécrète les œstrogènes
La granulosa, avasculaire.
·         La sécrétion oestrogènes       faible au début du cycle,
augmente progressivement
puis maximale, un jour avant l’ovulation.
·         La sécrétion de progestérone est négligeable.
·         survient vers J14
·         par rupture folliculaire avec libération de l’ovocyte
·         précédée d’un pic de 17 OH-progestérone.
·         C’est la période du corps jaune 
·         La sécrétion de progestérone, débute et passe par un maximal vers le J21-22
·         Si pas de fécondation, le corps jaune dégénère après une période remarquablement fixe (14 jrs).

·         La privation de progestérone : les règles apparaissent à la fin de la période lutéale par disparition du corps jaune ;
·         La privation des oestrogènes : les règles peuvent apparaître à la fin d’un cycle anovulatoire. Chez la femme castrée, on peut réaliser un cycle artificiel par inj d’oestrogènes seuls.
·         La théorie de la synergie de succession au cours d’un cycle normal
Il y a d’abord une action des oestrogènes puis intervention de l’association oestrogènes-progestérone
La dégénérescence du corps jaune à la fin du cycle entraine la chute des oestrogènes et de la progestérone avec apparition d’une hémorragie de privation.
·         Chute de hauteur de l’endomètre par perte d’eau favorisée par l’ischémie
·         Le spasme des artères spiralées directement : vasodilatation et indirectement : vasoconstriction


Cette régulation est à l’origine de la périodicité des règles, de la puberté à la ménopause.
·         Phase folliculaire, sécrétion de FSH responsable                
de la maturation folliculaire ovarienne
En synergie avec la LH, elle permet la sécrétion oestrogénique croissante.
·         Vers J14 se produit l’ovulation          sous dépendance d’un pic de LH
avec un pic moins important de FSH
·         Phase lutéale,             La LH permet la lutéinisation des cellules de la granulosa
et détermine une sécrétion de progestérone par le corps jaune.

GnRH commande la sécrétion de FSH et LH/ l’hypophyse.

·         Postérieur       induit activité tonique de sécrétion de FSH et LH
Il existe un rétro-contrôle négatif par les hormones oestroprogestatives
·         Antérieur        induit une activité cyclique de l’hypophyse et une décharge rythmique de LH
Il existe une rétro-contrôle positif par les hormones oestrogéniques
·         Début du cycle, pas de rétro-contrôle négatif
·         Phase folliculaire : baisse de FSH et LH par rétro-contrôle négatif
·         Vers J14 : pic de LH par rétro-contrôle positif
·         Phase lutéale : inhibition de FSH et LH par rétro-contrôle négatif
·         Fin de phase lutéale : taux de FSH et LH élevé par libération du rétro-contrôle négatif
L’association progestérone-oestrogènes a un effet anti-anovulatoire et déprime la sécrétion de FSH et LH par rétro-contrôle négatif. Cet effet est encore plus marqué lorsqu’on utilise des progestérone de synthèse association aux oestrogènes : fondement de la méthode contraceptive chimique.
·         Puberté : les premiers cycles (ménarches) sont anovulatoires
·         Ménopause : épuisement des fonctions endocrines et exocrines des ovaires malgré une hyperstimulation hypophysaire compensatrice
·         Grossesse : la persistance du corps jaune gravidique s’oppose à l’hémorragie de privation.
·         Lactation : la prolactine exerce une action anti gonadotrophine qui inhibe la sécrétion de FSH

L’hypothalamus est contrôlé par le cortex cérébral, ce qui explique les aménorrhées psychiques.


Aménorrhée : absence de survenue de règles, primaire ou secondaire
Métrorragie : saignement anormaux provoqué de l’utérus et survenant entre les règles
Syndrome inter-menstruel         phéno douloureux
                                                     Hémorrogies mineures par rupture du follicule mature
·         Durée              hyperménorrhée > 8 jrs
Hypoménorrhée <  2 jrs
·         Abondance      oligoménorrhée < 10 ml
Polyménorrhée  > 80 ml
·         Rythme           pollakiménorrhée : trop fréq donnant des cycles courts < 21 jrs
Spanioménorrhée : trop espacées donnant des cycles longs > 45 jrs
·         Ménorragie : hyperménorrhée et polyménorrhée
·         Ménométrorragie

Arrêt définitif des règles, apparaissant vers 45-50 ans, résultant de la perte de l’activité folliculaire ovarienne.
PEC par un traitement hormonal ou non en dehors de toute CI et sous surveillance.

Ensemble des moyens hormonaux permettant d’empêcher de façon temporaire et réversible, la survenue d’une grossesse.
·         Contraceptifs oraux combinés : stédirils, ovanon
·         Contraceptifs oraux progestatifs purs : lutényl, surgestone
·         Implants sous-cutanés
·         DIU à progestérone
·         Contraception transdermique
·         Anneaux vaginaux
En dehors de toute contre-indication et sous surveillance.



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