Splénomégalie

Splénomégalie

I.       INTRODUCTION.. 1

A.     Définition. 1

B.      Intérêt. 1

II.      DIAGNOSTIC. 1

A.     Diagnostic positif. 1

1.      Circonstances de découverte. 1

2.      Examen clinique. 1

3.      Examens paracliniques : Imagerie. 2

B.      Diagnostic différentiel 2

1.      Gros rein gauche. 2

2.      Tumeur de l’angle colique gauche. 2

3.      Tumeur mésentérique. 2

4.      Tumeur de la queue du pancréas. 2

5.      Tumeur gastrique. 2

6.      Tumeur du lobe gauche du foie. 2

C.      Diagnostic étiologique. 2

1.      Enquête étiologique. 2

2.      Etiologies. 3

CONCLUSION.. 4

SPLENOMEGALIE

Diagnostic

I.            INTRODUCTION

A.     Définition

Toute augmentation anormale du volume de la rate, qui devient cliniquement palpable, sauf chez le nourrisson.

B.      Intérêt

·         Fréquente

·         Signe physique ayant une valeur de syndrome

·         Etiologies multiples

II.            DIAGNOSTIC

A.     Diagnostic positif

1.      Circonstances de découverte

·         Signes fonctionnels       gêne ou pesanteur de l’hypochondre gauche

Masse palpée par le patient

Signe de compression

·         Fortuite à l’échographie

·         Complications               Infarctus splénique

Rupture splénique

·         Suivi de certaines pathologies hépatiques, hématologiques ou infectieuses

2.      Examen clinique

a.      Examen général

Il est souvent conservé (fonction de l’étiologie.

b.      Examen physique

·         Inspection : voussure de l’hypochondre gauche si splénomégalie volumineuse

·         Palpation

Patient              Décubitus latéral droit, jambes semi-fléchies, bras gauche derrière la

tête ;

Décubitus dorsal, tête à l’horizontal, bras le long du corps et jambes       semi-fléchies

La rate est palpée avec la main droite posée à plat en oblique, perpendiculairement aux dernières côtes, le patient respirant profondément. Le bord inférieur, recherche de la fosse iliaque gauche en remontant vers le rebord costal, vient toucher la pulpe des doigts sous forme d’une masse dure, mobile avec la respiration, à bord antérieur crénelé (si volumineuse splénomégalie)

·         Percussion : une matité splénique en percutant le 9^ième espace intercostal en avant de la ligne axillaire antérieure justifie une palpation plus approfondie.

·         Classification de HACKETT

Stade 1 : Rate palpable en inspiration profonde

Stade 2 : Rate palpable, en respiration normale, sur la ligne mamelonnaire gauche, ne dépassant pas une ligne horizontale passant par l’ombilic

Stade 3 : Rate palpable, atteint la ligne horizontale passant par l’ombilic

Stade 4 : Rate palpable, atteint la ligne horizontale passant par les épines iliaques antéro-supérieures

Stade 5 : Rate plonge dans la fosse iliaque gauche

Examen complet des autres appareils et systèmes.

3.      Examens paracliniques : Imagerie

Echographie abdominale montre une rate augmentée de volume, si 2 valeurs anormales

·         le grand axe > 14 cm ;

·         l’axe antéro-postérieur > 12 cm ;

·         l’axe transversal > 8 cm.

B.      Diagnostic différentiel

1.      Gros rein gauche

2.      Tumeur de l’angle colique gauche

3.      Tumeur mésentérique

4.      Tumeur de la queue du pancréas

5.      Tumeur gastrique

6.      Tumeur du lobe gauche du foie

C.      Diagnostic étiologique

1.      Enquête étiologique

a.      Interrogatoire

·         Etat civil (origine géographique)

·         Antécédents (Notion de voyage, de contage tuberculeux)

·         Mode de vie (éthylisme)

·         Fièvre au long cours

b.      Clinique

·         Splénomégalie             congénitale ou acquise

Mode de début

Mode d’évolution

·         Signes associés            Altération de l’état général

Anémie hémolytique

Signes d’insuffisance hépato-cellulaire

Syndrome tumoral

Syndrome d’hypertension portale

Syndrome d’insuffisance médullaire

Syndrome inflammatoire

Syndrome infectieux

Lésions cutanées

c.       Examens paracliniques

·         Biologie                       

NFS                                                                   fonction rénale

Fonction hépatique                                          Electrophorèse des protéines sériques

Test de COOMBS                                             Médullogramme

Taux de réticulocytes                                      Syndrome inflammatoire

Crase sanguine                                                Goutte épaisse et frottis sanguin

Sérologies                                                        Myélogramme

Hémoculture

·         Splénectomie + anapath

·         PBH

·         Imagerie

ASP

Echographie abdomino-pelvienne

TDM et/ou IRM

2.      Etiologies

a.      Splénomégalies infectieuses

·         Bactériennes                Brucellose

Rikettsiose

Fièvre typhoïde

Tuberculose des organes hématopoïétiques

Rubéole

·         Virales               Mononucléose infectieuse

Cytomégalovirus

VIH

·         Parasitaires       Paludisme

Trypanosomiase humaine africaine

Bilharziose hépato-splénique

Leishmaniose viscérale ou kala-azar

Toxoplasmose

b.      Splénomégalies inflammatoires

·         Syndrome de FELTY : Splénomégalie + Polyarthrite rhumatoïde + neutropénie

·         Maladie de STILL

·         Lupus systémique

·         Sarcoïdose

c.       Splénomégalies de surcharge

·         Amylose

·         Hémochromatose

·         Maladie de GAUCHER

·         Maladie de NIEMANN-PICK

d.      Splénomégalies d’origine hématologique

·         Anémies hémolytiques

Hémoglobinopathies : la drépanocytose, les thalassémies

Maladie de MINKOWSKI-CHAUFFARD

Enzymopathies : le déficit en G6PD, en pyruvate kinase

·         Hémopathies malignes

Leucémies aiguës

Lymphomes

Syndromes myélo-prolifératifs

e.      Splénomégalies d’origine vasculaire

·         Causes supra-hépatiques : syndrome de BUDD-CHIARI, insuffisance cardiaque

·         Causes hépatiques : cirrhose

·         Infra-hépatiques : thrombose splénique, portale

f.        Splénomégalies tumorales

·         Abcès

·         Kyste épidermoïde

·         Sarcome

·         Lympho-sarcome

CONCLUSION