mercredi 16 juillet 2014

Répartition du K dans l’organisme et sa régulation


Répartition du K dans l’organisme et sa régulation


REPARTITION DU POTASSIUM DANS L’ORGANISME ET SA REGULATION


Etude de la distribution du K ds l’organisme et les mécan à même de la modifier.
Principal cation intracell.

·         Le potassium joue un rôle clé dans le potentiel de membrane de toutes les cellules
·         Dyskaliémies


·         Dosage du K dans les différents liquides de l’organisme ;
·         Analyse des différents tissus ;
·         Etude de la dilution du  K 24.
·         La teneur élevée des hématies en K et l’action de l’exercice musc sur la kaliémie explique les conditions de dosage. Le prélèvement se fait chez un sujet à jeûn, au repos, sur une veine superficielle et sans garrot. Il faut la centrifuger rapidement pour éviter l’hémolyse qui fausserait le résultat.


Le K total est environ égal à 3 200mEq, le K interchangeable représente 85%, les 15% non échangeables sont situés dans l’os.
·         La concentration de K cell = 120 à 150 mEq/l = 95 % du K total, il est essentiellement retrouvé dans les cell musc (musc striés squelettiques et lisses ; le myocarde), hépatiques, et les hématies.
·         Il existe sous deux formes
la forme libre, jouant un rôle osmotique, s’équilibrant aux anions
et la forme liée aux prot et au glycogène.
·         Il joue un rôle important dans la respiration cell, les activités enz et la synthèse prot.
B.             Le K extracell équivaut à 2% du K total soit 60 mEq.
·                Le K plasm : la kaliémie normale est égale à 4 +/- 0,5 mEq/l (mmol/l)
·                Le K des liquides interstitiels de concentration voisine de celle du plasma
·                Le K du secteur transcell : les liquides dig ont une teneur en K sup à celle du plasma ; le LCR en
contient 2,5 mEq. Il existe donc une grande différence de concentration en K de part et d’autre de
la mbrne cell.
·                Le K de l’os, du tissu conjonctif et du cartilage représente environ 8 % du K total.


Perméable aux électrolytes.
Il existe un gradient de concentration qui est sous la dpdce d’un mécan actif : la pompe à Na, inhibée par les glucosides cardiaques, le froid et l’anoxie. Ce mécan nécessite de l’énergie par l’ATP et une enzyme la Na+/K+ATPase inhibée par l’ouabaïne et le calcium.
Il existe 2 types de transferts :
·         Le transport actif neutre : 1 Na+ échangé contre 1 H+ ou 2 Na+ contre 1 K+ et 1 H+
·         Le transport actif électrogène : 3 Na+ contre 2 K+

Métab glucidique et protidique      l’anabolisme entraine une rétention intracell de K
et le catabolisme une libération.
L’exercice musc       le K est libéré avec de l’acide lactique ;
au repos, il est réintégré dans le muscle avec le glucose.
Ceci explique l’hyperK lors ds ex musc intense et prolongés
Tout état de souffrance cell (anoxie, hémolyse, déshydratation) s’accomp d’une sortie de K.

Après un repas riche en ions K+, la kaliémie varie peu car le K pénètre immédiatement dans les cellules. L’ensemble des cellules possède la propriété de stocker un surplus de K de 3 mEq. La privation en K est compensée par la sortie de K qui maintient la kaliémie préférentiellement au K intracell.

·                En cas d’acidose : Les ions H+pénètrent dans la cellule pour êtretamponnés ;ces ions sontéchangés contre un ion K+.Toute acidose s’accompagne d’une hyperkaliémie sans variation du capital K.
·                En cas d’alcalose : les tampons cellulaires libèrent des ions H+ qui passent dans le secteur extracellulaire, lesquels ions sont échangés contre des ions K+. L’alcalose s’accompagne d’une hypokaliémie avec augmentation du Kintracellulaire.

·         Insuline : stimule l’entrée de Na+ dans la cell, l’élévation du Na+ intracell stimule secondairement la Na/K ATPase, ce qui entraîne une entrée nette de K+ dans la cell.
·         Aldostérone : améliore la tolérance à une charge potassique en favorisant la séquestration cell du K+ et en favorisant la sécrétion de K+ par le côlon.
·         Catécholamines : ont un rôle permissif sur l’entrée de K+ dans la cell en stimulant la Na/K ATPase.


·           Les entrées     les apports sont alimentaires surtt dans les légumes et fruits ;
ils sont quotidiens, de 50 à 100 mmol/24 h.
Les besoins minimaux sont de 12 mEq/24 h soit 1 g de KCl.
L’absorption digestive est totale K et se fait au niv du grêle.
·           Les sorties       élimination est essentiellement rénale, en ajustant la kaliurie aux entrées.
L’élimination extra-rénale est access : fécale (importante en patho : vomissements,
diarrhées) et sudorale.


Elle est ajustable aux entrées et s’effectue successivement :
·                La réabsorption au niv du TCP
son mécan est actif, portant sur 80% du K filtré ;
est accompagnée d’une réabsorption de Cl ou d’un échange  avec 1 ion H+ ;
Le déficit en Cl s’accomp d’une alcalose hypochlorémique et d’une hypokaliémie.
·                Dans l’anse de HENLE
la branche ascendante est siège d’une réabsorption active de K
et la branche descendante est siège d’une sécrétion passive.
·                La sécrétion au niv du TCD
il existe une sécrétion de K passive
et une réabsorption active ;
elle est sous la dépendance de l’aldostérone.
·                Le tube collecteur : est siège de réabsorption du K

·                L’aldostérone est mise en jeu par 3 facteurs 
le SRAA qui régule la volémie par l’interm de la réabsorption sodée ;
la chute du rapport Na+/K+ dans le plasma lors des hyperkaliémies ;
l’hypovolémie qui entraine une sécrétion d’aldostérone par l’interm des volorécepteurs.
·                L’équilibre acido-basique
En cas d’acidose         il se produit une augmentation du capital K qui aggrave l’hyperkaliémie d’accomp due au tamponnement intracell des ions H+ ;
Ceci aboutit à des urines acides.
En cas d’alcalose        il existe une diminution du capital K aggravant l’hypokaliémie secondaire à l’alcalose ;
l’élimination des ions H+ est due à l’augmentation de la concentration des CO3-, H+ qui sont des accepteurs de protons dans l’urine, aboutissant à des urines alcalines.
·                En cas de carence potassique
la teneur en K de la cell diminue et des ions H+ sont secrétés préférentiellement.
La kaliurie n’est jamais nulle puisqu’il existe une sécrétion minimale obligatoire de K.
·                En cas de surcharge potassique
le rein excrète les ions K+ ;
Il existe une rétention d’ions H+ qui majore l’acidose accompagnant l’hyperkaliémie ;
la quantité de Na présente dans le tubule augmente celle du Na du TCD et majore l’excrétion potassique.


Ensemble des manif cliniques et paracliniques en rapport avec une kaliémie > 4,5 mEq/l ou mmol/l.
·         Clinique          manif cardiovasc et neuromusc
·         ParaC  ECG +++ capital et immédiat avt le dosage de la kaliémie
                     ondes « T » positives, pointues et symétriques puis anomalies de la conduction auriC,
auriculo-ventriC et enfin intra-ventriC
·         Etiologies        Défaut d’apport : IRA oligoanU, IRC, mdcts (diurétiques épargneurs de K, IEC, AINS),
insuff surrénale aiguë, sd d’hyporéninisme-hypoaldostéronisme
Apports excessifs : aliments riches en K (bananes chez l’hémodialysé) sel de régime,
transfusions sanguines massives
baisse d’entrée ou augmentation de sortie de K : destruction cell importante
(rhabdomyolyse, lyse tumorale, brûlure ou traum étendus)

Ensemble des manif cliniques et paracliniques en rapport avec une kaliémie < 3,5 mEq/l ou mmol/l.
Absence de sig cliniques tant que la kaliémie > 2,5 mmol/l.
·         Sig cliniques    cardiovasc, neuromusc, dig et rénaux (sd polyuro-polydipsique)
·         ParaC              hypoK, alcalose métab
·         Etiologies        habituellement évidentes à l’interro : pertes gastro-intest et les diurétiques st les +
Fréq
Défaut d’apport : anorexie mentale
Transfert intracell du K : excès d’insuline endoG ou exoG, stress, paralysie familiale
hypoK
Pertes potassiques : dig (nausées, vomiss, diarrhées), rénales (diurétiques thiazidiques et de l’anse, hyperminéralocorticismes), cutanées (brûlures étendues)


La kaliémie est un reflet imparfait des réservesK de l’organisme car le secteur extracellulaire est pauvre en K. Cependant elle ne doit varier que dans d’étroites limites pour éviter les troubles graves neuromusculaires et cardiaques.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire