Compartiments
hydriques de l’organisme et leur régulation
COMPARTIMENTS
HYDRIQUES DE L’ORGANISME ET LEUR REGULATION
Répartition de l’eau dans l’organisme et les différents
mécanismes qui l’influencent.
L’eau se présente sous forme libre ou circulante
Et liée
Patho : déshydratation, hyperhydratation
·
Détermination de
l’espace de diffusion d’un indicateur par injection d’eau marquée ou une substance
très diffusible (urée, anti-pyrine)
·
Etude de l’espace
de diffusion de substances qui ne pénètrent pas dans la cellule (inuline,
mannitol)
·
Injection de substances
qui ne traversent pas la membrane capillaire et la paroi de l’hématie : bleu d’EVANS, albumine marquée
·
Mesure de la différence
entre volume extra-cellulaire et vol plasmatique
·
Mesure de la différence
entre eau totale et eau extra-cellulaire
·
Cryoscopie
·
Dosage du Na
plasmatique
·
L’eau libre
représente 65 % du poids corporel
96
% de l’eau totale
·
Variations physio
Nourrisson est plus hydraté que l’adulte ; chez
le NRS les mouvements hydriques sont très importants par rapport aux réserves,
ce qui explique le fréquence des déshydratations
La femme a une hydratation moindre
L’eau totale peut atteindre 90 % chez un sujet maigre
·
Clinique :
les variations de l’eau totale sont suivies sur la courbe de poids dont on
étudie les variations journalières
·
Elle représente 20 % du poids
30
% de l’eau totale
·
Elle est divisée
en plusieurs secteurs
Secteur plasmatique 5
% du poids
7
% de l’eau totale
Composition Electrolytes Anions (Cl, HCO3)
Cations (Na,
K, Ca, Mg)
Protéines et
subst dissoutes : urée, glucose
Secteur interstitiel 15
% du poids
23
% de l’eau totale
Composition
proche de celle du plasma
Secteur
trans-cellulaire : représenté par l’eau des sécrétions digestives,
l’ultrafiltrat glom
·
App cliniques :
l’hydratation extra-cell est appréciée sur la PA, l’hématocrite et la
protidémie.
·
Elle représente 40 % du poids
70
% de l’eau totale
·
Composition Cations : K +++, Na, Mg, Ca
Anions : Ph, protéines, Ac organiques
·
App
cliniques : l’hydratation intra-cellulaire est indirectement reflétée par
la natrémie.
Ils obéissent aux lois de l’osmose : la pression
osmotique tend à faire passer l’eau de la solution la moins concentrée vers la
solution la plus concentrée. L’osmolarité dépend de l’électrolytémie, en
particulier le Na ; principal cation extra-cellulaire qui régit les mouvements
de l’eau entre les 2 secteurs.
Les échanges se font à travers la membrane cellulaire.
Une hyper-osmolarité extra-cellulaire entraine une
fuite d’eau de la cellulaire avec déshydratation extra-cellulaire. Une hypo-osmolarité
extra-cellulaire s’accompagne du phénomène inverse.
·
Ils se font à
travers la membrane capillaire perméable à l’eau et aux électrolytes et
imperméable aux protéines (la pression oncotique n’intervient pas)
·
Les mouvements de
l’eau obéissent à la loi de STARLING :
Qf = Kf [ (Pc + πi)
– (Pi + πc) ]
Qf :
débit
Kf :
coefficient d’ultrafiltration
Pc :
pression hydrostatique capill
Pi :
pression hydrostatique interst
πc :
pression oncotique capill
πi :
pression oncotique interst
·
La formation des
oedèmes
Augmentation de Pc plus fréquente sur le versant
veineux qu’art : insuff veineuse, IC droite, inhibiteurs calciques
Baisse de πc il n’y a plus assez de protéines dans le
sang, donc la capacité de réabsorption du capillaire diminue :
malnutrition (Kwashiorkor), insuffisance hépatique, syndrome néphrotique
Augmentation de Kf avec augmentation de la
perméabilité capillaire, les mouvements d’eau sont donc plus importants du
capillaire vers l’interstitium : œdème
de QUINCKE
·
La circulation
interne dans
le tube digestif 12 l st réabsorbés
Dans le rein 180 l st réabsorbés
·
Les échanges
entre plasma et LCR : la barrière hémato-méningée retarde le Na. La perf
de sérum salé hypertonique crée une hyper-osmolarité plasmatique avec passage
d’eau du LCR vers le plasma.
·
Exogènes boissons environ 1,5 l/jr
Aliments environ 500 ml
·
Endogènes au
cours du métabolisme environ 350 ml
·
Urinaires 1 –
1,5l, 500 ml/24h
·
Digestives
faibles, importantes si diarrhée
·
Pulmonaire 400 ml
·
Cutanées perspiration obligatoire et permanente
Transpiration intermittente et importante si
atmosphère chaude et humide
Les centres de la soif sont hypothalamiques, constitués
de dipso-récepteurs sensibles à l’osmolarité, déclenche la sensation de soif de
déshydratation, hypovolémie, hypotension.
En cas de déshydratation, le volume urinaire est
faible avec émission d’urines concentrées.
En cas d’hyperhydratation, le rein élimine un volume
important d’urines diluées.
·
Au niv du TCP, il
existe une réabsorption obligatoire d’eau qui suit le Na.
·
Au niv du TCD, il
existe une réabsorption active, facultative de Na et d’eau sous la dépendance
de l’aldostérone.
En permettant la réabsorption de Na, l’aldostérone
joue un rôle majeur dans le maintien de la volémie.
Elle est à l’origine des mécanismes de concentration
et de dilution de l’urine.
Elle agit un niveau du TC en augmentant sa
perméabilité à l’eau. L’action de l’ADH nécessite la présence d’aldostérone ;
en effet dans l’insuffisance surrénale il existe une perte du pouvoir de
concentration de l’urine restaurée par l’administration d’hormones
minéralocorticoïdes.
·
En cas de
diminution des apports en eau, il existe une déshydratation extra-cellulaires
avec hyper-osmolarité.
L’élévation de la pression osmolarité entraine une
déshydratation intra-cellulaire qui détermine la sensation de soif.
L’hyper-osmolarité stimule, la sécrétion d’ADH qui
réabsorbe de l’eau pure au niveau du rein
Quant à l’hypovolémie, elle mej la sécrétion
d’aldostérone.
·
En cas
d’hyperhydratation, les phénomènes sont inversés.
1. Déshydratation
Intra-cellulaire
·
Diminution du
pool sodé de l’organisme dont la conséquence est la concentration du secteur
extra-cellulaire. Dans sa forme pure, il n’y a aucune modification du secteur
intra-cellulaire.
·
Clinique
Perte de poids
Contraction du secteur
plasmatique
Hypotension orthostatique
puis permanente voire collapsus ou état choc
Tachycardie orthostatique
puis permanente
Veines jugulaires externes
plates
Contraction du secteur
interstitiel
Pli cutané, peau sèche
Globes oculaires cernés,
enfoncés dans les orbites
Baisse
de la pression veineuse centrale
Dépression de la fontanelle
chez le NRS
·
Biologie Hémoconcentration
Alcalose métabolique de concentration
Insuffisance rénale aiguë fonctionnelle
2. Déshydratation
extra-cellulaire
·
Déficit hydrique
responsable d’une hyperosmolalité plasmatique traduisant un bilan négatif.
·
Clinique perte de poids modérée
Soif intense, peut manquer car non ressentie
Muqueuses sèches
Troubles neuro
Sd polyuropolydipsique
·
Biologie hyperosmolalité plasm > 300 mOsm/kg
hyperNa (fréquente) > 145 mmol/l
3. Déshydratation
globale avec perte d’eau > la perte de sel
La régulation ds mvts de l’eau et l’équilibre du bilan
hydrique est ss l’action de nbrx acteurs agissant en interrelation. Sa
connaissance permet de reconnaître et de comprendre les trbl de la répartition
hydrique, fréq en patho.
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