mercredi 16 juillet 2014

Compartiments hydriques de l’organisme et leur régulation

Compartiments hydriques de l’organisme et leur régulation










COMPARTIMENTS HYDRIQUES DE L’ORGANISME ET LEUR REGULATION


Répartition de l’eau dans l’organisme et les différents mécanismes qui l’influencent.
L’eau se présente sous forme         libre ou circulante
Et liée

Patho : déshydratation, hyperhydratation



·         Détermination de l’espace de diffusion d’un indicateur par injection d’eau marquée ou une substance très diffusible (urée, anti-pyrine)
·         Etude de l’espace de diffusion de substances qui ne pénètrent pas dans la cellule (inuline, mannitol)
·         Injection de substances qui ne traversent pas la membrane capillaire et la paroi de l’hématie : bleu d’EVANS, albumine marquée
·         Mesure de la différence entre volume extra-cellulaire et vol plasmatique
·         Mesure de la différence entre eau totale et eau extra-cellulaire
·         Cryoscopie
·         Dosage du Na plasmatique


·         L’eau libre représente    65 % du poids corporel
                                             96 % de l’eau totale
·         Variations physio
Nourrisson est plus hydraté que l’adulte ; chez le NRS les mouvements hydriques sont très importants par rapport aux réserves, ce qui explique le fréquence des déshydratations
La femme a une hydratation moindre
L’eau totale peut atteindre 90 % chez un sujet maigre
·         Clinique : les variations de l’eau totale sont suivies sur la courbe de poids dont on étudie les variations journalières

·         Elle représente    20 % du poids
                                 30 % de l’eau totale
·         Elle est divisée en plusieurs secteurs
Secteur plasmatique  5 % du poids
                                   7 % de l’eau totale
Composition               Electrolytes                Anions (Cl, HCO3)
                                                                                                          Cations (Na, K, Ca, Mg)
                                                                      Protéines et subst dissoutes : urée, glucose
Secteur interstitiel     15 % du poids
                                   23 %  de l’eau totale
                                                         Composition proche de celle du plasma
                     Secteur trans-cellulaire : représenté par l’eau des sécrétions digestives, l’ultrafiltrat glom
·         App cliniques : l’hydratation extra-cell est appréciée sur la PA, l’hématocrite et la protidémie.

·         Elle représente      40 % du poids
                                 70 % de l’eau totale
·         Composition          Cations : K +++, Na, Mg, Ca
Anions : Ph, protéines, Ac organiques
·         App cliniques : l’hydratation intra-cellulaire est indirectement reflétée par la natrémie.


Ils obéissent aux lois de l’osmose : la pression osmotique tend à faire passer l’eau de la solution la moins concentrée vers la solution la plus concentrée. L’osmolarité dépend de l’électrolytémie, en particulier le Na ; principal cation extra-cellulaire qui régit les mouvements de l’eau entre les 2 secteurs.
Les échanges se font à travers la membrane cellulaire.
Une hyper-osmolarité extra-cellulaire entraine une fuite d’eau de la cellulaire avec déshydratation extra-cellulaire. Une hypo-osmolarité extra-cellulaire s’accompagne du phénomène inverse.

·         Ils se font à travers la membrane capillaire perméable à l’eau et aux électrolytes et imperméable aux protéines (la pression oncotique n’intervient pas)
·         Les mouvements de l’eau obéissent à la loi de STARLING : Qf = Kf [ (Pc + πi) – (Pi + πc) ]
          Qf : débit
          Kf : coefficient d’ultrafiltration
          Pc : pression hydrostatique capill
          Pi : pression hydrostatique interst
          πc : pression oncotique capill
          πi : pression oncotique interst
·         La formation des oedèmes
Augmentation de Pc plus fréquente sur le versant veineux qu’art : insuff veineuse, IC droite, inhibiteurs calciques
Baisse de πc il n’y a plus assez de protéines dans le sang, donc la capacité de réabsorption du capillaire diminue : malnutrition (Kwashiorkor), insuffisance hépatique, syndrome néphrotique
Augmentation de Kf avec augmentation de la perméabilité capillaire, les mouvements d’eau sont donc plus importants du capillaire vers l’interstitium : œdème de QUINCKE
·         La circulation interne             dans le tube digestif 12 l st réabsorbés
Dans le rein 180 l st réabsorbés
·         Les échanges entre plasma et LCR : la barrière hémato-méningée retarde le Na. La perf de sérum salé hypertonique crée une hyper-osmolarité plasmatique avec passage d’eau du LCR vers le plasma.


·         Exogènes        boissons environ 1,5 l/jr
Aliments environ 500 ml
·         Endogènes au cours du métabolisme environ 350 ml

·         Urinaires 1 – 1,5l, 500 ml/24h
·         Digestives faibles, importantes si diarrhée
·         Pulmonaire 400 ml
·         Cutanées      perspiration obligatoire et permanente
Transpiration intermittente et importante si atmosphère chaude et humide


Les centres de la soif sont hypothalamiques, constitués de dipso-récepteurs sensibles à l’osmolarité, déclenche la sensation de soif de déshydratation, hypovolémie, hypotension.

En cas de déshydratation, le volume urinaire est faible avec émission d’urines concentrées.
En cas d’hyperhydratation, le rein élimine un volume important d’urines diluées.
·         Au niv du TCP, il existe une réabsorption obligatoire d’eau qui suit le Na.
·         Au niv du TCD, il existe une réabsorption active, facultative de Na et d’eau sous la dépendance de l’aldostérone.
En permettant la réabsorption de Na, l’aldostérone joue un rôle majeur dans le maintien de la volémie.
Elle est à l’origine des mécanismes de concentration et de dilution de l’urine.
Elle agit un niveau du TC en augmentant sa perméabilité à l’eau. L’action de l’ADH nécessite la présence d’aldostérone ; en effet dans l’insuffisance surrénale il existe une perte du pouvoir de concentration de l’urine restaurée par l’administration d’hormones minéralocorticoïdes.

·         En cas de diminution des apports en eau, il existe une déshydratation extra-cellulaires avec hyper-osmolarité.
L’élévation de la pression osmolarité entraine une déshydratation intra-cellulaire qui détermine la sensation de soif.
L’hyper-osmolarité stimule, la sécrétion d’ADH qui réabsorbe de l’eau pure au niveau du rein
Quant à l’hypovolémie, elle mej la sécrétion d’aldostérone.
·         En cas d’hyperhydratation, les phénomènes sont inversés.


1.      Déshydratation Intra-cellulaire
·         Diminution du pool sodé de l’organisme dont la conséquence est la concentration du secteur extra-cellulaire. Dans sa forme pure, il n’y a aucune modification du secteur intra-cellulaire.
·         Clinique
Perte de poids
Contraction du secteur plasmatique
Hypotension orthostatique puis permanente voire collapsus ou état choc
Tachycardie orthostatique puis permanente
Veines jugulaires externes plates
Contraction du secteur interstitiel
Pli cutané, peau sèche
                               Globes oculaires cernés, enfoncés dans les orbites
                               Baisse de la pression veineuse centrale
Dépression de la fontanelle chez le NRS
·         Biologie          Hémoconcentration
Alcalose métabolique de concentration
Insuffisance rénale aiguë fonctionnelle
2.      Déshydratation extra-cellulaire
·         Déficit hydrique responsable d’une hyperosmolalité plasmatique traduisant un bilan négatif.
·         Clinique          perte de poids modérée
Soif intense, peut manquer car non ressentie
Muqueuses sèches
Troubles neuro
Sd polyuropolydipsique
·         Biologie          hyperosmolalité plasm > 300 mOsm/kg
hyperNa (fréquente) > 145 mmol/l
3.      Déshydratation globale avec perte d’eau > la perte de sel


La régulation ds mvts de l’eau et l’équilibre du bilan hydrique est ss l’action de nbrx acteurs agissant en interrelation. Sa connaissance permet de reconnaître et de comprendre les trbl de la répartition hydrique, fréq en patho.




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