mercredi 9 juillet 2014

Syndromes parkinsoniens

Syndromes parkinsoniens


SYNDROMES PARKINSONIENS
Diagnostic-Traitement


Trbl moteurs de type extrapyramidal, se manifestant par un ou plusieurs des 3 sig cardinaux
·         tremblement ;
·         akinésie ;
·         hypertonie extrapyramidale.

·         Etio multiples dominées par la maladie de PARKINSON
·         Diagnostic est clinique et PEC multidisciplinaire


a.      Le tremblement
·         Souvent le 1er signe parkinsonien
·         Lent : 4 à 7 cycles/sec
·         Unilat ou asymétrique
·         Involontaire et de repos
·         Aggravé par les émotions, le calcul mental, le stress
·         Prédomine aux extrémités : mains (émietter du pain, rouler une cigarette) ; pieds (mvt de pédale) ;
·         Respecte le cou et la tête
b.   L’akinésie
Se traduit par une lenteur et une rareté des gestes (bradykinésie)
Prédomine sur les mvts automatiques (se raser, battre des œufs)
·         Tête fixe, le visage figé, amimique, inexpressif 
·         Dysarthrie monotone, voix faible
·         Mbr sup          Réduction des mvts expressifs des mains et des bras ;
micrographie
perte du ballant des bras
·         Mbr inf           marche à petits pas avec un retard au démarrage voire après un piétinement sur
place,
enrayage cinétique
pas de problème dans les escaliers et amélioration par l’enjambement d’un obstacle
réel. 
Cette akinésie est très variable dans le temps, pouvant s’effacer brutalement : kinésies paradoxales, souvent à l’occasion d’une émotion.
c.       Hypertonie extra-pyramidale
·         Augmentation du tonus de repos et de posture
·         Plastique, cireuse, en tuyau de plomb
·         Attitude générale en flexion
·         Persiste en décubitus : sig de l’oreiller (privée de son support, la tête du malade retombe lentement sur le lit)
·         Cède par à-coups successifs  au niv du mbr sup (phénomène de la roue dentée)
et du mbr inf (sig du jambier ant)
·         Exagérée par les mvts volontaires du mbr controlat (manoeuvre de FROMENT)
·         Accomp d’une exagération des réflexes de posture
a.      EDS : le tremblement, l’akinésie, l’hypertonie extra-pyramidale
b.      ME : fn de l’étio et du délai de PEC

Le tremblement constt le princ signe
Le tremblement peut être absent



Cause inconnue, mais intrication de 2 catégories de facteurs :
·         environnement : rôle du MPTP, insecticides, pesticides ;
·         génétique : nbrx gènes incriminés, synucléine (chromo 4), parkine (chromo 6).
Il survient dans les 3 mois après le début du traitement, non dose-dépendant ; surtout chez les sujets âgés.
Le plus souvent dopa-résistant, régresse à l’arrêt des neuroleptiques.
Anti-émétisants : métoclopramide (Primpéran), sulpiride (Dogmatil), métopimazine (Vogalène) 
Intoxication au CO, au manganèse (rare)
Sujet jeune. Transmission autosomique récessive.
Atteinte hépatique (cirrhose). Akinéto-hypertonique + une dystonie ; troubles psychiques et intellectuels ; anneau péri-cornéen de KAYSER-FLEISCHER à l’examen à la lampe à fente
Biologie : cuprémie et céruléoplasmine basses, cuprurie élevée
L’IRM montre des hypersignaux T2 dans les noyaux gris centraux
Traitement : D-pénicillamine (Trolovol)
Tumeurs frontale, septale, du 3ème ventricule, méningiomes de la convexité.
HSD chronique bilat comprimant les noyaux gris centraux : on parle de sd parkinsonien des boxeurs
Syndrome parkinsonien associé à une dysautonomie
Début tardif
Syndrome parkinsonien particulier : par la dystonie axiale en extension, par la fréquence et la précocité des chutes, par l’importance des troubles posturaux, par la rareté du tremblement
Ophtalmoplégiesupranucléaire, touchant la fonction de la verticalité du regard : c’est  l’atteinte du regard vers le bas qui est la plus caractéristique
Syndrome pseudo-bulbaire : dysarthrie ; troubles de la déglutition ; rires et pleurs spasmodiques ; signe de BABINSKI bilatéral
Détérioration des fonctions supérieures, jusqu’à une démence de type frontal (grasping, préhension,
persévération, apraxie dynamique)
Dégénérescence neurofibrillaire multifocale (LN, striatum, substance réticulée du tronc cérébral)
Associe : syndrome parkinsonien (R > A > T) ; hallucinations précoces ; syndrome confusionnel chronique ; détérioration cognitive jusqu’à la démence précoce


Compenser le déficit dopaminergique
Préserver et/ou restaurer l’autonomie du patient

L-Dopa : MODOPAR, SINEMET
Agonistes dopaminergiques : Bromocriptine (PARLODEL), Amantadine (SIMETREL)
Anti-cholinergiques : Artane
Inhibiteurs du catabolisme de la dopamine : IMAO-B, inhibiteur de la COMT (Comtan)
Oxybutynine
Laroxyl
Kinésithérapie
Orthophonie (prise en charge de la dysarthrie)
ALD 30 (prise en charge à 100 %)
3.      Chirurgicaux
Stimulation cérébrale profonde continue à haute fréquence
4.      Autres
Aides sociales (aide ménagère, infirmière à domicile)
Association des patients
Soutien psychologique

Dans tous les cas, le traitement doit être instauré de façon progressive, par paliers, jusqu’à la dose minimale efficace. En l’absence de retentissement moteur, les traitements médicamenteux ne sont pas indispensables.
L’absence de réponse thérapeutique peut orienter vers une autre cause qu’une maladie de PARKINSON. Un avis spécialisé est alors justifié.
·         Forme tremblante : anti-cholinergiques, agonistes dopaminergiques (Piribédil)
·         Forme akinéto-hyperkinétique : L-Dopa, agonistes dopaminergiques, pas d’anti-cholinergiques

Complications motrices :
* fluctuations, réapparition de la symptomatologie parkisonnienne, phénomène on-off,
* dyskinésies ;
Complications psychiques : hallucination



Syndromes parkinsoniens ou parkinsonisme.

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