CANCER DU TESTICULE
Signes-Diagnostic-Traitement
I.
INTRODUCTION
A. Définition : néoformations malignes primitives ou
secondaires, développées aux dépens du testicule.
B. Intérêt : rare chez le sujet noir
Cancer du
sujet jeune : pic de fréquence entre 20 et 35 ans
Séminome : type histologique le plus fréquent
Cancer
curable
II.
SIGNES
A. Type de
description : Tumeur du testicule de l’adulte à localisation scrotale
unilatérale
1.
Circonstance de
découverte
·
Signes fonctionnels :
augmentation du volume du testicule remarquée par le patient, sensation de
pesanteur, gynécomastie, AEG
·
Découverte
fortuite : examen systématique ou bilan d’infertilité
·
Métastases
révélatrices : colique néphrétique par compression urétérale par une
adénopathie, œdème du membre inférieur par compression vasculaire
2.
Examen clinique
méthodique, bilatéral et comparatif
•
Inspection :
augmentation du volume de la bourse
•
Palpation (temps
capital) : le testicule est palpé entre les doigts.Typiquement tumeur de
taille variable, ferme irrégulière, indolore, développée aux dépens du
testicule (masse surmontée par l’épididyme dont elle est séparée par le sillon
épididymo-testiculaire : signe de CHEVASSU), opaque à la transillumination.
La vaginale peut être
pincée
Parfois un cordon
épaissi, une hydrocèle réactionnelle associée gênant la palpation testiculaire,
un fungus malin.
·
Autres signes
: une gynécomastie bilatérale avec écoulement mammaire, un ganglion de
TROISIER, une hépatomégalie.
Testicule controlatéral normal ;
prostate normale, urines claires.
3.
Examens
complémentaires
•
Marqueurs
tumoraux ont une valeur pronostique et dans la surveillance
β HCG (hormone Chorionique
Gonadotrophine) : normale ˂ 2 ng/ml
α FP (foeto-protéine) :
normale ˂ 20 ng/ml
LDH (Lactico-déshydrogénase) :
témoin du volume tumoral
•
Echographie du
contenu scrotal (imagerie de référence) : image hypoéchogène ou inhomogène,
précise sa topographie et sa taille, apprécie l’envahissement local et le
parenchyme testiculaire controlatéral
4.
Bilan d’extension
•
Clinique :
enveloppes des bourses, cordon spermatique et épididyme, aires ganglionnaires
superficielles
•
Paraclinique :
échographie abdominale (adénopathies rétro-péritonéales, métastases
hépatiques) ; TDM thoraco-abdomino-pelvienne avec ou sans produit de
contraste (examen de référence, extensions ganglionnaire et ganglionsmédiastinaux,
métastases hépatiques, compression urétérale par un ganglion, nombre, taille siège
et aspect) ; IRM si TDM contre-indiquée
•
Autres :
Tomographie à émission de positons (TEP scan, évaluation de masse résiduelledes
séminomes après après chimiothérapie) ; TDM cérébrale si métastases
sus-diaphragmatiques ou signes neuro ; Scintigraphie osseuses.
5.
Classification
TNM 2009 du cancer du testicule
T : tumeur testiculaire
. pT : Tumeur primitive
. pTx : Tumeur primitive non
évaluable
. pT0 : Absence de tumeur primitive
. pTis : carcinome in situ.
. pT1 : tumeur limitée au
testicule et à l’épididyme, sans invasion vasculo-lymphatique, peut atteindre l’albuginéemais
pas la vaginale
. pT2 : tumeur limitée au
testicule et à l’épididyme, avec invasion vasculo-lymphatique ou de la vaginale
. pT3 : tumeur envahissant
le cordon spermatique avec ou sans invasionvasculo-lymphatique
. pT4 : tumeur envahissant le
scrotum avec ou sans invasionvasculo-lymphatique
N : Extension régionale ganglionnaire
clinique et radiologique
. Nx : ganglions régionaux
non évaluables
. N0 : pas d’extension ganglionnaire
régionale rétro-péritonéale
. N1 : adénopathie unique ou
multiple de taille ≤ 2 cm de diamètre de plus grand axe
. N2 : adénopathie unique ou
multiple de taille ˃ 2cm et ≤ 5 cm de diamètre de plus grand axe
. N3 : adénopathie de taille
˃ 5 cm de diamètre de plus grand axe
M : Extension métastatique à
distance
. Mx : métastases à distance
non évaluables
. M0 : pas de métastases à
distance
. M1 : métastases à distance
* M1a : ganglions autres que
rétro-péritonéaux ou pulmonaires
* M1b : Autres sites
métastatiques
S : Marqueurs sériques
au nadir après orchidectomie
. Sx : marqueurs non
disponibles ou non réalisés
. S0 :marqueurs
sériques normaux (LDH ; βHCG (mUI/ml) ; AFP (ng/ml))
. S1 < 1,5 x N et <
5000 et < 1000
. S2 1,5 à 10 x N ou 5000 à
50000 ou 1000 à 10000
. S3 > 10 x N ou >
50000 ou > 10000
6.
Pronostic bon,
intermédiaire ou mauvais : classification des tumeurs germinales métastasées
(IGCCCG) ; fonction du site de la tumeur primitive, du siège des
métastases, de la valeur initiale des marqueurs tumoraux.
B. Formes
cliniques
1.
Formes
histologiques
a.
Tumeurs germinales
du testicule 95 %
Ø Tumeurs séminomateuses 40 % (35-50 ans)
•
Séminome typique
: développé aux dépens des cellules germinales primitives des tubes
séminifères, la plus
fréquente des tumeurs germinales, prédomine à droite, invasion des ganglions
lombo-aortiques (lymphophile), βHCG élevé
dans (5 à 12 % des cas), radio-chimiosensible
•
Séminome
anaplasique
•
Séminome
spermatocytaire
Ø Tumeurs
non séminotmateuses 60 % (20-35 ans)
•
Carcinome embryonnaire : tumeur de
haute malignité avec un grand pouvoir de dissémination lymphatique et sanguine,
AFT et βHCG élevés, chimiosensible
•
Choriocarcinome :
métastases pulmonaires précoces, βHCGélevé,chimiosensible
•
Tumeur vitelline
ou Yolk sac tumor
•
Tératome immature
ou mature
Ø Tumeurs
mixtes
b.
Tumeurs non germinales
Ø Tumeurs
des cordons sexuels ou du stroma gonadique
•
Tumeur à cellules de LEYDIG
•
Tumeur à cellules de SERTOLI
•
Tumeur de la granulosa
Ø Tumeurs
des annexes testiculaires
•
Rhabdomyosarcome
•
Lymphome
Ø Métastases
testiculaires
2.
Formes topographiques
•
Testicule «non descendu» : diagnostic
souvent tardif, syndrome abdominal associé à une vacuité de la bourse du côté douloureux
•
Forme bilatérale : simultanément ou le
plus souvent asynchrone, pas tjrs le même type histologique
III.
DIAGNOSTIC
A. Diagnostic
positif
Clinique : grosse
bourse caractéristique, unilatérale
Paraclinique :
B. Diagnostic
différentiel
1.
Hydrocèle (collection
liquidienne péri-testiculaire intravaginale) : grosse bourse indolore,
volume variable, affection bénigne, fréquente, transillumination positive,
pincement de la vaginale impossible, échographie redresse le diagnostic et
objective l’épanchement
2.
Orchi-épididymite
(inflammation le plus souvent infectieuse du testicule et de l’épididyme),
fréquente, grosse bourse douloureuse fébrile, irradiation inguinale ou face
interne des cuisses, signe de PREHN (surélevation de la bourse attenue la
douleur
3.
Hématocèle
4.
Tuberculose
épididymo-testiculaire
5.
Tumeur bénigne
6.
Tumeurs
paratesticulaires : épididyme, retetestis, cordon spermatique
C. Diagnostic
étiologique(Facteurs de risque)
Cryptorchidie : risque
multiplié par 12 ou 48 fois (l’orchidopexie réduit le risque)
Atrophie testiculaire
(Orchite ourlienne, traumatique)
Dysgénésie gonadique :
syndrome de KLINEFELTER
Trisomie 21
Infection VIH
IV.
TRAITEMENT
A. Buts
Guérir le malade
Préserver la fonction de
reproduction
Eviter et/ou traiter les
récidives et les métastases
B. Moyens et
méthodes
Conservation du
sperme : au moins 2 prélèvements avant l’orchidectomie ; valeur
médico-légale ; sérologies HIV 1 et 2, VDRL, TPHA et ECBU doivent être
négatives
Chirurgie : orchidectomie
par voie inguinale +++ ou abdominale ; lymphadénectomierétropéritonéale,
pose de prothèse testiculaire
Chimiothérapie :
cisplatine
Radiothérapie : effets
secondaires sont à type de fibrose rétropéritonéale, lésions intestinales
(rectite, grêle radique) et tumeurs induites (leucémie), troubles de la
fertilité.
C. Indications
•
Dans tous les
cas : conservation du sperme, orchidectomie +/- prothèse
•
Séminome
localisé : 3 attitudes surveillance simple, radiothérapie préventive sur
les aires ganglionnaires et chimiothérapie préventive
•
Séminome non
localisé : radiothérapie ou chimiothérapie
•
Tumeur non
séminomateuse localisée : surveillance simple et chimiothérapie préventive
•
Tumeur non
séminomateuse métastatique : chimiothérapie
D. Surveillance
1ère année :
clinique et marqueurs tous les mois, scanner et TAP tous les 3 mois
2ème année :
clinique, marqueurs et scanner tous les 6 mois
De 5 à 10 ans suivi complet
tous les ans
V.
CONCLUSION
Cancer rare
Pronostic dépend du type
histologique et du stade ; amélioré par la chimiothérapie
Bien que le traitement soit devenu plus tolérable et que les tables de CDF une fois par jour facilitent l'adhésion au traitement prescrit, il est néanmoins nécessaire que les patients prennent leurs médicaments régulièrement pour obtenir une suppression virale durable. Lorsque l'observance du traitement est inadéquate et que la réplication n'est donc pas inhibée, le Dr Itua a promis et a rempli ses promesses, comme il l'a dit: je partagerai son travail avec des personnes souffrant d'infertilité, d'herpès, de cancer du col de l'utérus, de cancer du cerveau, de cancer du cerveau et de la prostate. Cancer, Leucémie, Tumeur cérébrale, Cancer du sein, Cancer du sang, Cancer du rein, Hépatite A / B, Fibrome, VIH / SIDA, Maladie d'Alzheimer, Arthrite, Cops, Diabète, Inflamotie hépatique / rénale, Glaucome., Cataractes, Dégénérescence maculaire, Maladie cardiovasculaire, maladie pulmonaire.Augmentation de la prostate, ostéoporose.Alzheimer,
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