jeudi 10 juillet 2014

Cancer du testicule

CANCER DU TESTICULE
Signes-Diagnostic-Traitement


I.            INTRODUCTION
A.      Définition : néoformations malignes primitives ou secondaires, développées aux dépens du testicule.

B.       Intérêt : rare chez le sujet noir
Cancer du sujet jeune : pic de fréquence entre 20 et 35 ans
Séminome : type histologique le plus fréquent
Cancer curable


II.            SIGNES
A.      Type de description : Tumeur du testicule  de l’adulte à localisation scrotale unilatérale
1.       Circonstance de découverte 
·         Signes fonctionnels : augmentation du volume du testicule remarquée par le patient, sensation de pesanteur, gynécomastie, AEG
·         Découverte fortuite : examen systématique ou bilan d’infertilité
·         Métastases révélatrices : colique néphrétique par compression urétérale par une adénopathie, œdème du membre inférieur par compression vasculaire
2.       Examen clinique méthodique, bilatéral et comparatif
         Inspection : augmentation du volume de la bourse
         Palpation (temps capital) : le testicule est palpé entre les doigts.Typiquement tumeur de taille variable, ferme irrégulière, indolore, développée aux dépens du testicule (masse surmontée par l’épididyme dont elle est séparée par le sillon épididymo-testiculaire : signe de CHEVASSU), opaque à la transillumination.
La vaginale peut être pincée 
Parfois un cordon épaissi, une hydrocèle réactionnelle associée gênant la palpation testiculaire, un fungus malin.
·         Autres signes : une gynécomastie bilatérale avec écoulement mammaire, un ganglion de TROISIER, une hépatomégalie.
Testicule controlatéral normal ; prostate normale, urines claires.
3.       Examens complémentaires
         Marqueurs tumoraux ont une valeur pronostique et dans la surveillance
β HCG (hormone Chorionique Gonadotrophine) : normale ˂ 2 ng/ml
α FP (foeto-protéine) : normale ˂ 20 ng/ml
LDH (Lactico-déshydrogénase) : témoin du volume tumoral
         Echographie du contenu scrotal (imagerie de référence) : image hypoéchogène ou inhomogène, précise sa topographie et sa taille, apprécie l’envahissement local et le parenchyme testiculaire controlatéral
4.       Bilan d’extension
         Clinique : enveloppes des bourses, cordon spermatique et épididyme, aires ganglionnaires superficielles
         Paraclinique : échographie abdominale (adénopathies rétro-péritonéales, métastases hépatiques) ; TDM thoraco-abdomino-pelvienne avec ou sans produit de contraste (examen de référence, extensions ganglionnaire et ganglionsmédiastinaux, métastases hépatiques, compression urétérale par un ganglion, nombre, taille siège et aspect) ; IRM si TDM contre-indiquée
         Autres : Tomographie à émission de positons (TEP scan, évaluation de masse résiduelledes séminomes après après chimiothérapie) ; TDM cérébrale si métastases sus-diaphragmatiques ou signes neuro ; Scintigraphie osseuses.
5.       Classification TNM 2009 du cancer du testicule
T : tumeur testiculaire
. pT : Tumeur primitive
. pTx : Tumeur primitive non évaluable
. pT0 : Absence de tumeur primitive
. pTis : carcinome in situ.
. pT1 : tumeur limitée au testicule et à l’épididyme, sans invasion vasculo-lymphatique, peut atteindre l’albuginéemais pas la vaginale
. pT2 : tumeur limitée au testicule et à l’épididyme, avec invasion vasculo-lymphatique ou de la vaginale
. pT3 : tumeur envahissant le cordon spermatique avec ou sans invasionvasculo-lymphatique
. pT4 : tumeur envahissant le scrotum avec ou sans invasionvasculo-lymphatique
N : Extension régionale ganglionnaire clinique et radiologique
. Nx : ganglions régionaux non évaluables
. N0 : pas d’extension ganglionnaire régionale rétro-péritonéale
. N1 : adénopathie unique ou multiple de taille ≤ 2 cm de diamètre de plus grand axe
. N2 : adénopathie unique ou multiple de taille ˃ 2cm et ≤ 5 cm de diamètre de plus grand axe
. N3 : adénopathie de taille ˃ 5 cm de diamètre de plus grand axe
M : Extension métastatique à distance
. Mx : métastases à distance non évaluables
. M0 : pas de métastases à distance
. M1 : métastases à distance
* M1a : ganglions autres que rétro-péritonéaux ou pulmonaires
* M1b : Autres sites métastatiques
S : Marqueurs sériques au nadir après orchidectomie
. Sx : marqueurs non disponibles ou non réalisés
. S0 :marqueurs sériques normaux (LDH ; βHCG (mUI/ml) ; AFP (ng/ml))
. S1 < 1,5 x N et < 5000 et < 1000
. S2 1,5 à 10 x N ou 5000 à 50000 ou 1000 à 10000
. S3 > 10 x N ou > 50000 ou > 10000
6.       Pronostic bon, intermédiaire ou mauvais : classification des tumeurs germinales métastasées (IGCCCG) ; fonction du site de la tumeur primitive, du siège des métastases, de la valeur initiale des marqueurs tumoraux.

B.       Formes cliniques
1.       Formes histologiques
a.        Tumeurs germinales du testicule 95 %
Ø  Tumeurs séminomateuses 40 % (35-50 ans)
        Séminome typique : développé aux dépens des cellules germinales primitives des tubes séminifères, la plus fréquente des tumeurs germinales, prédomine à droite, invasion des ganglions lombo-aortiques (lymphophile), βHCG élevé dans (5 à 12 % des cas), radio-chimiosensible
        Séminome anaplasique
        Séminome spermatocytaire
Ø  Tumeurs non séminotmateuses 60 % (20-35 ans)
        Carcinome embryonnaire : tumeur de haute malignité avec un grand pouvoir de dissémination lymphatique et sanguine, AFT et βHCG élevés, chimiosensible
        Choriocarcinome : métastases pulmonaires précoces, βHCGélevé,chimiosensible
        Tumeur vitelline ou Yolk sac tumor
        Tératome immature ou mature
Ø  Tumeurs mixtes
b.       Tumeurs non germinales
Ø  Tumeurs des cordons sexuels ou du stroma gonadique
         Tumeur à cellules de LEYDIG
         Tumeur à cellules de SERTOLI
         Tumeur de la granulosa
Ø  Tumeurs des annexes testiculaires
         Rhabdomyosarcome
         Lymphome
Ø  Métastases testiculaires
2.       Formes topographiques
         Testicule «non descendu» : diagnostic souvent tardif, syndrome abdominal associé à une vacuité de la bourse du côté douloureux
         Forme bilatérale : simultanément ou le plus souvent asynchrone, pas tjrs le même type histologique


III.            DIAGNOSTIC
A.      Diagnostic positif
Clinique : grosse bourse caractéristique, unilatérale
Paraclinique :

B.       Diagnostic différentiel
1.       Hydrocèle (collection liquidienne péri-testiculaire intravaginale) : grosse bourse indolore, volume variable, affection bénigne, fréquente, transillumination positive, pincement de la vaginale impossible, échographie redresse le diagnostic et objective l’épanchement
2.       Orchi-épididymite (inflammation le plus souvent infectieuse du testicule et de l’épididyme), fréquente, grosse bourse douloureuse fébrile, irradiation inguinale ou face interne des cuisses, signe de PREHN (surélevation de la bourse attenue la douleur
3.       Hématocèle
4.       Tuberculose épididymo-testiculaire
5.       Tumeur bénigne
6.       Tumeurs paratesticulaires : épididyme, retetestis, cordon spermatique

C.       Diagnostic étiologique(Facteurs de risque)
Cryptorchidie : risque multiplié par 12 ou 48 fois (l’orchidopexie réduit le risque)
Atrophie testiculaire (Orchite ourlienne, traumatique)
Dysgénésie gonadique : syndrome de KLINEFELTER
Trisomie 21
Infection VIH

IV.            TRAITEMENT
A.      Buts
Guérir le malade
Préserver la fonction de reproduction
Eviter et/ou traiter les récidives et les métastases

B.       Moyens et méthodes
Conservation du sperme : au moins 2 prélèvements avant l’orchidectomie ; valeur médico-légale ; sérologies HIV 1 et 2, VDRL, TPHA et ECBU doivent être négatives
Chirurgie : orchidectomie par voie inguinale +++ ou abdominale ; lymphadénectomierétropéritonéale, pose de prothèse testiculaire
Chimiothérapie : cisplatine
Radiothérapie : effets secondaires sont à type de fibrose rétropéritonéale, lésions intestinales (rectite, grêle radique) et tumeurs induites (leucémie), troubles de la fertilité.

C.       Indications
         Dans tous les cas : conservation du sperme, orchidectomie +/- prothèse
         Séminome localisé : 3 attitudes surveillance simple, radiothérapie préventive sur les aires ganglionnaires et chimiothérapie préventive
         Séminome non localisé : radiothérapie ou chimiothérapie
         Tumeur non séminomateuse localisée : surveillance simple et chimiothérapie préventive
         Tumeur non séminomateuse métastatique : chimiothérapie

D.      Surveillance
1ère année : clinique et marqueurs tous les mois, scanner et TAP tous les 3 mois
2ème année : clinique, marqueurs et scanner tous les 6 mois
De 5 à 10 ans suivi complet tous les ans


V.            CONCLUSION
Cancer rare
Pronostic dépend du type histologique et du stade ; amélioré par la chimiothérapie












1 commentaire:

  1. Bien que le traitement soit devenu plus tolérable et que les tables de CDF une fois par jour facilitent l'adhésion au traitement prescrit, il est néanmoins nécessaire que les patients prennent leurs médicaments régulièrement pour obtenir une suppression virale durable. Lorsque l'observance du traitement est inadéquate et que la réplication n'est donc pas inhibée, le Dr Itua a promis et a rempli ses promesses, comme il l'a dit: je partagerai son travail avec des personnes souffrant d'infertilité, d'herpès, de cancer du col de l'utérus, de cancer du cerveau, de cancer du cerveau et de la prostate. Cancer, Leucémie, Tumeur cérébrale, Cancer du sein, Cancer du sang, Cancer du rein, Hépatite A / B, Fibrome, VIH / SIDA, Maladie d'Alzheimer, Arthrite, Cops, Diabète, Inflamotie hépatique / rénale, Glaucome., Cataractes, Dégénérescence maculaire, Maladie cardiovasculaire, maladie pulmonaire.Augmentation de la prostate, ostéoporose.Alzheimer,
    Démence. Fibromyalgie, maladie de Parkinson, j'ai lu beaucoup de témoignages en ligne de Jesus McKinney, Achima Abelard et Tara Omar sur la façon dont le Dr Itua les guérit avec ses médicaments à base de plantes. Je l'ai contacté par courrier électronique à drituaherbalcenter@gmail.com /info@drituaherbalcenter.com. puis nous parlons de whatsapp +2348149277967, il m'a donné des instructions sur la façon de le boire pendant deux semaines, puis après l'avoir bu pendant deux semaines, je suis allé passer un test, puis je me suis rendu compte que j'étais guéri du VIH, je le remercie, mais je lui envoie aussi de l'argent. pour l'appréciation, contactez ce grand docteur de fines herbes si vous êtes une personne malade.

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