lundi 14 juillet 2014

Insuffisance rénale chronique

Insuffisance rénale chronique


INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
Signes-Diagnostic-Traitement


Ensemble des manifestations cliniques et paracliniques secondaires à une altération progressive et définitive des fonctions excrétrices et endocrines du rein.

·         Grave mej du pronostic vital
·         Etiologies multiples, terme ultime de toutes les néphropathies
·         Ttt amélioré par l’épuration extra-rénale et la transplantation rénale


·         Néphropathie inconnue : bilan systématique, sig cliniques d’appel souvent absents « silent killer »
·         Complications : coma urémique, cardiovasculaires
Il retrouve un Sd urémique qui associe une constellation croissante de sig cliniques, chaque malade ayant un tableau qui lui est propre
·         Sig généraux   asthénie précoce, physique et psychique 
fatigabilité à l’effort et frilosité 
·         Sig dig             anorexie, perte du goût,
nausées, vomissements,
haleine ammoniacale
·         Sig hémato     épistaxis, gingivorragies ;
Sd anémique (pâleur des muqueuses, dyspnée d’effort, vertiges, céphalées,
tachycardie et souffle systolique fonctionnel)
·         Sig neuromusc            Sd des jambes sans repos (envie irrépressible de bouger les jambes qui
résulte de la nécessité à soulager des sensations désagréables : fourmillements, démangeaisons, picotements et courants électriques. Ces sensations, parfois violentes dans les cas extrêmes, apparaissent au repos, en position assise ou allongée, surtout le soir et la nuit, et disparaissent lors des mvts),
crampes musc, myoclonies,
trbl de la vigilance, de l’attention et de la mémorisation, de la conscience, de la sensibilité profonde des mbr inférieurs
baisse de la force musc et abolition des ROT
·         Sig ostéo-articulaires : dlr oss à caractère mécanique (bassin, fémur)
·         Sig endoC        homme : baisse de la libido, gynécomastie, galactorrhée ;
Femme : dysménorrhée, aménorhée
·         HTA quasi-constante
·         PolyU ou diurèse normale
·         Sig cut-muq                prurit,
pâleur généralisée, cut et muqueuse surtt nette au niv unguéal et
conjonctival, très variable d'un patient à l'autre et a d'autant plus de valeur diagnostique que son caractère acquis peut être retrouvé,
peau sèche, fine avec perte de son élasticité (xérose),
« givre d’urée » dépôts blanchâtres sur la peau,
Mélanodermie aux zones photoexposées,
cheveux secs et cassants avec dépilation,
fragilité unguéale, œdème lingual, gingivite, aphtes
·         Parotidite urémique : dlr, inflam et fièvre
a.      Sang                   
·         Elévation de l’urée sanguine et de la créatininémie
·         baisse de la clairance de la créatinine : 15 à 30 ml/min/1,73m² sur recueil des urines des 24h estimée selon la formule du MDRD ou selon celle de COCKROFT et GAULT
[(140 – âge (années)] x poids (Kg) / 7,2 x créatininémie (mg/l)  (valeur x 0,85 si femme). Si créatininémie en µmol/l [(140 – âge (années)] x poids (Kg) / créatininémie x K ; K = 1,23 homme et 1,04 femme.
·         Elévation de l’uricémie
·         Baisse des HCO3-
·         Hyperkaliémie
·         Hyperphosphorémie précoce et hypocalcémie
·         Anémie normochrome normocytaire arégénérative svt multifactorielle
·         Thrombopathie et thrombopénie
b.      Urines     
·         pâles de faible densité
·         Hypocalciurie
·         PU variable en règle modérée > 0,5g/24h,
·         ratio albuminU/créatininU > 30 mg/mmol,
·         ratio PU/créatininU > 50 mg/mmol
·         EchoG rénale           reins atrophiés en règle générale (sauf diabète, amylose, PKR, HIVAN),
différenciation cortico-médullaire médiocre
·         TDM : mm résultats
Type 1 : clairance créatinine 90-120 ml/min/1,73m² dommage rénal sans atteinte DFG
Type 2 : clairance créatinine 60-90 ml/min IR minime/1,73m²
Type 3 : clairance créatinine 30-60 ml/min IR modérée/1,73m²
Type 4 : clairance créatinine 15-30 ml/min IR sévère/1,73m²
Type 5 : clairance créatinine ˂ 15-10 ml/min IRC terminale/1,73m²
·         EDS : TA, poids, état général, urée, créatininémie, ionoG sang, Hb
·         ME : ne se conçoit que sous ttt bien conduit, favorable avec régression partielle ou ralentissement de la progression de l’IR
Ailleurs, elle se fait vers l’IRCT ou « mal de BRIGHT » avec des complications viscérales
Dvt une sympt riche et polymorphe, une élévation de l’urée sang et de la créatininémie ainsi que des reins atrophiques à l’EchoG rénale, l’IRC ne fait aucun doute.

·         IRC de l’enfant : nanisme rénal,  prédominance des causes congénitales et héréditaires, suivi de la clairance par la formule de SCHWARTZ [K x T (cm)]/[créat (mg/l) x 8,84], K 29-62 fonction de l’âge J1-21 ans
·         IRC du sujet âgé : formule de COCKROFT non valable, causes obstructives plus fréquentes (tumeurs malignes ou bénignes)
·         IRC débutante : rarement découverte à ce stade car asymptomatique ou sig discrets, dosage de la crétininémie, s’acharner à chercher la cause
·         IRC terminale : ne doit pas se voir sur une néphropathie suivie, révélée par des complications
TRC + hyperCa
·         Cardiovx : péricardite urémique : évolution vers la tamponnade, indication d’EER en urg ; IC globale
·         Dig : hémor dig
·         Neuro : coma urémique sans SLN, dyspnée de CHEYNES STOKES
·         Ostéo-articulaires : ostéo-dystrophie : hyperparathyroïdie secondaire, ostéomalacie, Sd du canal carpien


·         De l’IR          asthénie, trbl majeurs ;
urée et créat élevées
·         De la chronicité       anémie, hypoCa, hyperphosphorémie,
reins atrophiques (sauf diabète, amylose, HIVAN, PKR, hydronéphrose bilat),
différenciation cortico-médullaire médiocre
sig d’ostéodystrophie rénale
·         Du stade évolutif : clairance de la créat formule de COCKROFT pr adultes et SCHWARTZ pr enfants
·         Fact de prog : HTA, infections intercurrentes, intoxications (produits de contraste, tabac, phytothérapie), désordres endocriniens (diabète) et métaboliques (cholestérol, protides), obstacles sur les voies excrétrices.

IRA : début brutal (contexte), anU mais parfois diurèse conservée, échoG rénale : reins de taille normale et bonne différenciation cortico-médullaire.

Anamnèse : notion de manifestations ant, néphropathies héréditaires, prise de mdcts néphrotoxiques au long cours, HTA, diabète mal suivi
Ex physique recherche HTA, oedèmes, gros reins, signes extra-rénaux de maladies systémiques, BU : HU, PU, leucocytU
Paraclinique Bio :sang (EPS, NFS, AgHbs, glycémie, Ac antiDNA), urines (PU, ECBU, HLM) ; EchoG rénale : taille des reins, contours, différenciation cortico-médullaire
Causes congénitales/héréditaires
PKR
Néphronophtise
Sd d’ALPORT
Sd néphrotiques congénitaux
Drépanocytose
Causes acquises primitives
Néphropathies glomérulaires : HFS, GEM, LGM
Néphropathies tubulaires : IRA du post-partum, toxiques
Néphropathies interstitielles : infections urinaires ascendantes, mdcts (AINS, sels d’or, D-pénicillamine)
Néphropathies vx : Néphroangiosclérose, HTA rénovx, vascularites rénales
Causes acquises secondaires
Diabète
Amylose
Lupus systémique
Connectivites
Retrouver l’étiologie a un intérêt thérapeutique.


Maîtriser les facteurs de progression afin de ralentir l’évolution de l’IR
Assurer la survie par les techniques de suppléance

·         MHD       
Eviter les mdcts néphrotoxiques,
Restriction protidique (0,8-1 g/Kg/j),
apport sodé (4-6 g/j),
régime hypokaliémique et hypophosphorémique,
apport calorique (35 Kcal/Kg/j),
bicarbonates (eau de Vichy 4 g/j)
Anti-HTA : inhibiteurs calciques, béta-bloquants, Diurétiques de l’anse,
Ttt néphroprotecteur IEC, ARA 2,
Trbl phosphocalciques : Ca, vit D et calcitriol, hypophosphorémiants (gels d’aluminium, sevelamer)
Anémie : érythropoïétine
Hyperkaliémie : polystyrène de Na (Kayexalate)
Ttt de suppléance : clairance de la créat ˂ 10 ml/min ou ˂ 15ml/min chez le diabétique
Hémodialyse, dialyse péritonéale, transplantation rénale

Tjrs MHD et ttt étio si possible
·         IRC débutante : correction des fact de progression
·         IRC modérée à sévère : préparer aux techniques de suppléance
·         IRCT : moyens de suppléance

·         Pratiquer 30 min d’exercice physique/jr
·         Contrôler régulièrement la glycémie
·         Surveiller la TA
·         Manger sainement et éviter le surpoids et l’obésité
·         Réduire la consommation de sel
·         Ne pas fumer
·         Eviter l’automédication
·         Contrôler l’état des reins chez les sujets à risque (diabète, HTA, obésité, ATCDS personnels ou familiaux de néphropathies, âge avancé)
·         PEC néphrologique des patients souffrant de maladies rénales
·         Utilisation rationnelle des néphroprotecteurs


CONCLUSION

La maladie rénale chronique se définit comme ttes les situations où les reins sont affectés avec le potentiel de causer une perte de la fonction rénale ou d’entrainer des complications résultant de cette réduction de la fonction rénale. Présence de marqueurs d’atteinte rénale ≥ 3 mois et/ou IRC ≥ 3 mois.

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