Insuffisance rénale
chronique
INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
Signes-Diagnostic-Traitement
Ensemble des manifestations cliniques
et paracliniques secondaires à une altération progressive et définitive des
fonctions excrétrices et endocrines du rein.
·
Grave
mej du pronostic vital
·
Etiologies
multiples, terme ultime de toutes les néphropathies
·
Ttt
amélioré par l’épuration extra-rénale et la transplantation rénale
·
Néphropathie
inconnue : bilan systématique, sig cliniques d’appel souvent absents « silent killer »
·
Complications :
coma urémique, cardiovasculaires
Il retrouve un Sd urémique qui associe une
constellation croissante de sig cliniques, chaque malade ayant un tableau qui
lui est propre
·
Sig généraux asthénie précoce, physique et psychique
fatigabilité à l’effort et frilosité
·
Sig dig anorexie, perte du goût,
nausées, vomissements,
haleine ammoniacale
·
Sig hémato épistaxis, gingivorragies ;
Sd anémique (pâleur des muqueuses,
dyspnée d’effort, vertiges, céphalées,
tachycardie et souffle systolique
fonctionnel)
·
Sig neuromusc Sd des jambes sans repos (envie irrépressible de bouger les jambes qui
résulte de la
nécessité à soulager des sensations désagréables : fourmillements,
démangeaisons, picotements et courants électriques. Ces sensations, parfois
violentes dans les cas extrêmes, apparaissent au repos, en position assise ou
allongée, surtout le soir et la nuit, et disparaissent lors des mvts),
crampes musc, myoclonies,
trbl de la vigilance, de l’attention et de la
mémorisation, de la conscience, de la sensibilité profonde des mbr inférieurs
baisse de la force musc et abolition des ROT
·
Sig
ostéo-articulaires : dlr oss à caractère mécanique (bassin, fémur)
·
Sig endoC homme : baisse de la libido,
gynécomastie, galactorrhée ;
Femme : dysménorrhée, aménorhée
·
HTA
quasi-constante
·
PolyU ou diurèse
normale
·
Sig cut-muq prurit,
pâleur généralisée, cut et muqueuse surtt nette au niv unguéal et
conjonctival,
très variable d'un patient à l'autre et a d'autant plus de valeur diagnostique
que son caractère acquis peut être retrouvé,
peau sèche, fine avec perte de son élasticité
(xérose),
« givre d’urée » dépôts blanchâtres
sur la peau,
Mélanodermie
aux zones photoexposées,
cheveux secs et cassants avec dépilation,
fragilité unguéale, œdème lingual, gingivite,
aphtes
·
Parotidite
urémique : dlr, inflam et fièvre
a.
Sang
·
Elévation de
l’urée sanguine et de la créatininémie
·
baisse de la
clairance de la créatinine : 15 à 30 ml/min/1,73m² sur recueil des urines
des 24h estimée selon la formule du MDRD
ou selon celle de COCKROFT et GAULT
[(140 – âge (années)]
x poids (Kg) / 7,2 x créatininémie (mg/l)
(valeur x 0,85 si femme). Si créatininémie en µmol/l [(140 – âge
(années)] x poids (Kg) / créatininémie x K ; K = 1,23 homme et 1,04 femme.
·
Elévation de l’uricémie
·
Baisse des HCO3-
·
Hyperkaliémie
·
Hyperphosphorémie
précoce et hypocalcémie
·
Anémie
normochrome normocytaire arégénérative svt multifactorielle
·
Thrombopathie et
thrombopénie
b.
Urines
·
pâles de faible
densité
·
Hypocalciurie
·
PU variable en règle modérée >
0,5g/24h,
·
ratio albuminU/créatininU > 30
mg/mmol,
·
ratio PU/créatininU > 50 mg/mmol
·
EchoG rénale reins atrophiés en règle générale (sauf diabète, amylose,
PKR, HIVAN),
différenciation cortico-médullaire médiocre
·
TDM : mm résultats
Type
1 : clairance créatinine 90-120 ml/min/1,73m² dommage rénal sans atteinte
DFG
Type
2 : clairance créatinine 60-90 ml/min IR minime/1,73m²
Type
3 : clairance créatinine 30-60 ml/min IR modérée/1,73m²
Type
4 : clairance créatinine 15-30 ml/min IR sévère/1,73m²
Type
5 : clairance créatinine ˂ 15-10 ml/min IRC terminale/1,73m²
·
EDS : TA, poids, état général,
urée, créatininémie, ionoG sang, Hb
·
ME : ne se conçoit que sous ttt
bien conduit, favorable avec régression partielle ou ralentissement de la
progression de l’IR
Ailleurs,
elle se fait vers l’IRCT ou « mal
de BRIGHT » avec des complications viscérales
Dvt
une sympt riche et polymorphe, une élévation de l’urée sang et de la
créatininémie ainsi que des reins atrophiques à l’EchoG rénale, l’IRC ne fait
aucun doute.
·
IRC de l’enfant : nanisme
rénal, prédominance des causes
congénitales et héréditaires, suivi de la clairance par la formule de SCHWARTZ [K x T (cm)]/[créat (mg/l) x 8,84], K 29-62
fonction de l’âge J1-21 ans
·
IRC du sujet âgé : formule de
COCKROFT non valable, causes obstructives plus fréquentes (tumeurs malignes ou
bénignes)
·
IRC débutante : rarement
découverte à ce stade car asymptomatique ou sig discrets, dosage de la
crétininémie, s’acharner à chercher la cause
·
IRC terminale : ne doit pas se
voir sur une néphropathie suivie, révélée par des complications
TRC
+ hyperCa
·
Cardiovx : péricardite urémique :
évolution vers la tamponnade, indication d’EER en urg ; IC globale
·
Dig : hémor dig
·
Neuro : coma urémique sans SLN, dyspnée de CHEYNES STOKES
·
Ostéo-articulaires :
ostéo-dystrophie : hyperparathyroïdie secondaire, ostéomalacie, Sd du
canal carpien
·
De l’IR asthénie, trbl majeurs ;
urée et créat élevées
·
De la chronicité anémie, hypoCa, hyperphosphorémie,
reins atrophiques (sauf diabète, amylose, HIVAN, PKR,
hydronéphrose bilat),
différenciation cortico-médullaire médiocre
sig d’ostéodystrophie rénale
·
Du stade évolutif : clairance de la créat formule de COCKROFT
pr adultes et SCHWARTZ pr enfants
·
Fact de prog : HTA, infections
intercurrentes, intoxications (produits de contraste, tabac, phytothérapie),
désordres endocriniens (diabète) et métaboliques (cholestérol, protides),
obstacles sur les voies excrétrices.
IRA :
début brutal (contexte), anU mais parfois diurèse conservée, échoG
rénale : reins de taille normale et bonne différenciation
cortico-médullaire.
Anamnèse :
notion de manifestations ant, néphropathies héréditaires, prise de mdcts
néphrotoxiques au long cours, HTA, diabète mal suivi
Ex
physique recherche HTA, oedèmes, gros reins, signes extra-rénaux de maladies
systémiques, BU : HU, PU, leucocytU
Paraclinique
Bio :sang (EPS, NFS, AgHbs, glycémie, Ac antiDNA), urines (PU, ECBU,
HLM) ; EchoG rénale : taille des reins, contours, différenciation
cortico-médullaire
Causes
congénitales/héréditaires
PKR
Néphronophtise
Sd d’ALPORT
Sd
néphrotiques congénitaux
Drépanocytose
Causes
acquises primitives
Néphropathies
glomérulaires : HFS, GEM, LGM
Néphropathies
tubulaires : IRA du post-partum, toxiques
Néphropathies
interstitielles : infections urinaires ascendantes, mdcts (AINS, sels
d’or, D-pénicillamine)
Néphropathies
vx : Néphroangiosclérose, HTA rénovx, vascularites rénales
Causes
acquises secondaires
Diabète
Amylose
Lupus
systémique
Connectivites
Retrouver
l’étiologie a un intérêt thérapeutique.
Maîtriser
les facteurs de progression afin de ralentir l’évolution de l’IR
Assurer
la survie par les techniques de suppléance
Eviter
les mdcts néphrotoxiques,
Restriction
protidique (0,8-1 g/Kg/j),
apport
sodé (4-6 g/j),
régime
hypokaliémique et hypophosphorémique,
apport
calorique (35 Kcal/Kg/j),
bicarbonates
(eau de Vichy 4 g/j)
Anti-HTA :
inhibiteurs calciques, béta-bloquants, Diurétiques de l’anse,
Ttt
néphroprotecteur IEC, ARA 2,
Trbl
phosphocalciques : Ca, vit D et calcitriol, hypophosphorémiants (gels
d’aluminium, sevelamer)
Anémie :
érythropoïétine
Hyperkaliémie :
polystyrène de Na (Kayexalate)
Ttt
de suppléance : clairance de la créat ˂ 10 ml/min ou ˂ 15ml/min chez le
diabétique
Hémodialyse,
dialyse péritonéale, transplantation rénale
Tjrs
MHD et ttt étio si possible
·
IRC débutante : correction des
fact de progression
·
IRC modérée à sévère : préparer
aux techniques de suppléance
·
IRCT : moyens de suppléance
·
Pratiquer 30 min d’exercice
physique/jr
·
Contrôler régulièrement la glycémie
·
Surveiller la TA
·
Manger sainement et éviter le surpoids
et l’obésité
·
Réduire la consommation de sel
·
Ne pas fumer
·
Eviter l’automédication
·
Contrôler l’état des reins chez les
sujets à risque (diabète, HTA, obésité, ATCDS personnels ou familiaux de
néphropathies, âge avancé)
·
PEC néphrologique des patients
souffrant de maladies rénales
·
Utilisation rationnelle des
néphroprotecteurs
La maladie rénale chronique se définit
comme ttes les situations où les reins sont affectés avec le potentiel de
causer une perte de la fonction rénale ou d’entrainer des complications
résultant de cette réduction de la fonction rénale. Présence de marqueurs
d’atteinte rénale ≥ 3 mois et/ou IRC ≥ 3 mois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire