Métab et actions physio
des horm oestroG
METAB
ET ACTIONS PHYSIO DES HORM OESTROGENIQUES
Les
horm oestroG st des subst stéroïdiennes capables d’induire l’œstrus chez
l’animal castré ou impubère.
Rôle
dét dans le cycle menstruel
Utilisés
en ttt dans la contraception chimique
Administration d’oestroG
Destruction de l’éminence médiane
Expériences de stimulation ou de destruction
de l’hypoth
Castration
Hypophysectomie
Ce
sont des dérivés du noyau œstrone à 18 atomes de carbones, qui ont en commun un
noyau aromatique et une fonction phénol en 3.
Les
principaux œstroG sont :
Œstradiol : possède un OH en C17 et représente le plus actif
des œstroG
Œstrone : possède une fonction cétone en C17
Oestriol : possède un OH en C16 et C17
·
En dhrs de la grossesse
Durant
la phase folliculinique : les œstroG sont élaborés au niv du follicule
ovarien et synthétisés par les cellules de la thèque int
Apres
l’ovulation : le corps jaune les élabore et les cellules d’origine thécale
les synthétisent
·
Pdt la grossesse
Le
corps jaune gravidique synthétise des œstroG surtout durant M1 et M2 de la
grossesse ; au-delà de cette période, le placenta prend le relais
·
Cortico-surr et testicule élaborent
a. Dans l’ovaire
·
Au niv de la thèque int du follicule :
le précurseur essentiel est le cholestérol circulant qui subit une double
hydroxylation et donne la prégnéN
La prégnéN est
convertie en progeS
ProgeS donne 17
hydroxyprogeS par une 17 hydroxylation
Formation de
l’androstènedione sous coupure oxydative
Transformation de
l’androstènedione en oestrone
L’oestradiol
provient de la testoS ou de la transformation de l’oestrone
·
Au niv du corps jaune cyclique
La
granulosa synthétise de la progeS
Les
cellules lutéinisées peuvent immédiatement aromatiser en œstroG, les androG
fournis par la partie thécale du corps jaune
·
Au niv du corps jaune
gravidique : la production d’œstroG devient faible après de M3 de
grossesse
b. Dans le placenta
La
prégnéN fœtale est le précurseur essentiel. La surr fœtale transforme la
prégnéN en sulfate de DHEA ; le placenta grâce à une sulfatase libère la
DHEA qui est transformée en androstènedione puis en œstrone et en œstradiol.
L’oestriol
est un excellent index de viabilité fœtale en raison de son origine
·
La sécrétion jr varie entre 0,1-0,4
mg/jr
·
Transport plam
2/3 des œstroG circulent sous forme liée
l’œstrone est faiblement liée à l’albumine ;
l’œstradiol est transporté par l’albumine et la SBP ou SBG (sexuel
building protein)
une fraction est liée aux GR
1/3 sous forme libre et active
Les
œstroG augmentent le taux de transcortine ; donc la cortisolémie
totale ; sans sig de CUSHING,
le cortisol libre étant normal
·
Dégradation
Le catab est rapide : ½ vie est de 90 min
Essent au niv du foie mais aussi dans tractus digestif, les surr ;
placenta ; utérus.
Les
œstroG subissent une série d’hydroxylations puis de réactions de sulfure (5 %)
et glucoroconjugaison (95%).
·
Elimination : essent urin et
access biliair. Le dosage des diff œstroG nécessite la séparation de ces stéroïdes
par chromatographie
·
La sécrétion oestroG est sous la dépendance
de l’hypoph. La FSH entraine une maturation folliculaire et en synergie avec la
LH provoque la sécrétion d’oestroG. Leur dosage radio immuno est possible
·
Les œstroG modifient la sécrétion de
FSH et LH par rétrocontrôle
L’association
d’oestroG et progestatif de
synthèse : est la base de la contraception chimique
·
Rétrocontrôles
Les gonadostimulines sont sous le contrôle de
l’hypoth
L’hypoth par neurocrinie élabore des
« RF » FL-RH ou Gn-RH, sa fonction est diff
selon les sexes
Les
œstroG exercent un rétrocontrôle négatif au niv du lobe ant de l’hypoph.
Il
existe un rétrocontrôle négatif entre l’hypoph et l’hypoth; FSH et LH diminuant
le taux de GnRH
·
La puberté
Le
centre tonique : possède une plus grande sensibilité durant la période pré
pubertaire.
le
centre cyclique : ne devient actif qu’après un certain tps de dév
pubertaire ; expliquant les cycles anovulatoires
·
La ménopause est due à
l’involution ovarienne avec augmentation de la sécrétion FSH-LH
·
Applications pharmaco : le clomifène
bloque le rétrocontrôle négatif avec augmentation œstroG à un taux suffisant
pour entrainer une ovulation.
·
Au cours des 2 premiers mois de la
grossesse : sécrétion croissante d’horm oestro-proG par le corps jaune
gravidique
·
A partir du 3ième mois la
synthèse se fait essent dans le placenta
·
Jusqu'à la fin de la grossesse la
formation accrue d’œstroG et de proG inhibe la sécrétion de FSH et LH par un
rétrocontrôle négatif tandis que la prolactine est secrétée en quantité
croissante sous l’action par rétrocontrôle positif (levée d’inhibition du PIF)
L’hypoth est étroitement lié au cortex.
Les
aménorrhées psychiques et l’action de certains neuroleptiques sont ainsi
expliquées.
dév des seins ;
org génitaux int (gonades) ;
apparition des caract sexuelles secondaires ;
installation du cycle menstruel
Les
œstroG entrainent les modifications cycliques
Au
niv de l’endomètre
pdt la phase folliculinique : épaississement de la muqueuse
ut
pdt
la phase lutéale : les œstroG ont préparé l’action de la proG (synergie de
succession) agissent en association avec elle (synergie de simultanéité).
Au
niv du myomètre : hypertrophie avec stimulation de la motricité et de la
contractilité
Au
niv du col ut : cristallisation en « feuilles de fougères » et
glaire cerv abondante et filante.
Au
niv de la trompe : augmentation du péristaltisme tubaire
Au
niv du vagin : augmentation du nbr de cellules pycnotiques et acidophiles
Au
niv de la vulve : augmentation de la trophicité des petites lèvres et des gldes de BARTHOLIN
Les
œstroG sont indispensables à l’implantation de l’œuf
Le
dév considérable de l’utérus est dû en 1er lieu aux œstroG.
Au
niv des gldes mammaires ils stimulent la multiplication des canaux
galactophores.
Le
déséquilibre oestro-proG avec augmentation des œstroG est un fact déclenchant
de l’accouch
Suppression
de la sécrétion d’horm stéroïdes et apparition de la sécrétion lactée.
·
Sur la température : hypothermie
en phase folliculinique
·
Sur le squelette : stimulent la fixation
du Ca et du phosphore sur le squelette, ils s’opposent à l’action de la PTH sur
l’os.
·
Action sanguine : fav les
thromboses
·
Actions métab
lipidique : protège la femme de l’athérome
protidique : anab protidique
hydrominéral : rétention hydro sodée
·
Action cancérigène
Certains
cancers génitaux féminins (sein) ont une évolution sensible aux œstroG et
imposent certains gestes thérapeutiques : castration.
Le
cancer de la prostate est fav influencé par les œstroG
L’œstroG
se lie à un récepteur cytoplasm ensuite le complexe œstroG récepteur pénètre
dans le noyau cellulaire entrainant des synthèses d’ARNm et prot
Les
œstroG ont un rôle dét dans le cycle menstruel.
Ils
sont aussi utilisés en thérapeutique dans la contraception chimique et peuvent
être cancérigène à forte dose (cancer du sein).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire